Holly Pickering est étudiante à la maîtrise en sciences humaines numériques et en bibliothéconomie et en sciences de l’information à l’Université de l’Alberta, située sur le territoire du Traité no 6 à Amiskwaciy (Edmonton, Alberta). Elle s’intéresse principalement aux relations entre le droit du cyberespace, le néolibéralisme et le féminisme intersectionnel, en particulier en ce qui concerne les lois sur la propriété intellectuelle et l’information, le mouvement « code ouvert » (open source), et la production en ligne de DIY et d’une culture remixée. Elle fait aussi appel à la pédagogie critique et à la connaissance médiatique et s’intéresse à l’utilisation des bibliothèques en tant qu’espaces éducatifs et à code ouvert permettant aux citoyens de produire et de consommer des médias de manière critique. Elle s’intéresse également à la production et à l’histoire de la musique électroacoustique, à l’écoute profonde, à la musique expérimentale, à la recherche-création, à la discrimination (critical race theory et critical disability theory), la théorie queer, à la justice sociale et transformative, à l’avenir de l’énergie durable, à l’écoféminisme, et à la décolonisation. Elle est également une artiste et une organisatrice communautaire en tant que membre active du collectif de musique house et techno Connect YEG, ainsi que membre du conseil d’administration de New Music Edmonton. Dans le cadre de « sodium light », son projet de musique électroacoustique et d’art multimédia, elle a sorti son premier album « gauze, ballast » le 8 juin 2018.