Charles Stubblefield est étudiant au doctorat au département de sociologie de l’Université de l’Alberta. Ses recherches sont axées sur la production du savoir dans le monde contemporain, examinant les liens entre la production du savoir et certaines structures, relations sociales et pouvoirs. Il s’appuie sur diverses perspectives philosophiques et théoriques, notamment la phénoménologie, l’école de Francfort, Karl Marx, Max Weber, Theodor Adorno, Michel Foucault et Pierre Bourdieu. Plus précisément, il examine comment la production du savoir est limitée, provoquée, et dirigée par la montée en puissance de la technologie numérique et ses relations avec le capitalisme moderne. Cependant, alors que la destruction écologique devient de plus en plus omniprésente et importante, il a élargi ses recherches pour examiner simultanément le terme contesté de « l’anthropocène ». Il examine ainsi les obstacles et les capacités de la pensée humaine à réagir aux crises écologiques et la façon dont notre pensée et notre capacité à réagir à ses crises sont limitées par les institutions sociales, le pouvoir, les discours, et les relations sociales en général. Le but de cette recherche est de défier ces contraintes et d’élargir notre capacité à penser à des relations sociales et aussi entre l’homme et la nature plus égalitaires et moins destructrices.
